juin 24, 2020

Mais qui est donc Benjamin Siret ?

Mais qui est donc Benjamin Siret ?

Question pas évidente…essayez d’y répondre pour vous et vous constaterez que l’exercice n’est pas facile !

Éducateur en lycée agricole pendant une quinzaine d’années et auparavant passé par plein de cases « petits boulots », c’est en 2007 que Benjamin croise la route d’Aude Beaudoin, formatrice en Théâtre de l’Opprimé. Il lui dit : « vous ne me verrez jamais sur scène !! jamais !! je suis trop timide !! ».

Mais c’est sans compter sur la puissance de cette forme théâtrale…et il se retrouve finalement à animer des interventions sur les conduites addictives, les violences conjugales, les discriminations etc… avec ses élèves, en utilisant le Théâtre de l’Opprimé bien entendu.

Ça y est le virage est engagé, finit le train-train de l’animation plate et sans intérêt. Benjamin se forme, apprend, expérimente et insuffle un vent d’éducation populaire dans son établissement.

Un passage avec les copains de l’Escargot Migrateur lors d’une formation longue (laboratoire de transformation sociale) ancre définitivement l’éduc pop dans sa pratique et son quotidien.

Il croise un jour Julian Augé, qui lui parle de la Coopérative Citoyenne. Avec lui il construit des formats nouveaux, comme l’atelier anti-lobby, pour tenter des choses et toujours remettre du politique là où il en faut.

Le destin n’oublie pas de lui mettre des bâtons dans les roues, et lui propose de changer encore de braquet.

Quelques pépins de vie plus tard, beaucoup de rencontres, et voilà que Benjamin écrit une conférence gesticulée (We can be Heroes) sur le thème du handicap. Il parle de son parcours, de ses filles, de sa compagne.

Dessin en direct de Cambon lors de la première en public de "We can be heroes"

Aujourd’hui militant actif de la Coopérative Citoyenne, il vous proposera peut-être de monter sur scène avec lui. Pour parler de vos colères, de vos luttes, pour reprendre le pouvoir, pour le plaisir…

Sa devise :  « Il n’y a rien de plus immoral que de refuser de se donner les moyens d’agir » Saul Alinsky